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| La peur de l'inconnu | |
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Auteur | Message |
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Icare Idalson Général ennemi...
Nombre de messages : 35 race(natifs)/origines(disparus) : Francais Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: La peur de l'inconnu Lun 26 Juin - 23:53 | |
| J’y…J’y arrive pas. Icare regardait l'enfant, et plus précisément son doigt.
Avant meme qu'il lui ait fait quoi que ce soit, l'enfant était au bord des larmes, juste parce qu'Icare tenait sa main ? C'était donc si important pour le petit aveugle ? Icare ne put que sourire a cette constatation, et d'un geste sur de lui, démit l'artuculation de l'enfant. Il n'avait pas pleuré. Dommage... Icare pensait qu'il aurait pleuré. Mais il résistait encore a la douleur, bien qu'il commençait a perdre lentement pied dans ce monde horrible. Pauvre petit ange aux ailes encore blanches, entourés d'anges déchus dont les ailes étaient devenues noires. Les ailes les plus sombres devaient-etre celle d'Icare. Qui d'autres auraient pu être aussi horrible avec un si jeune enfant déja handicapé par l'absence de ses yeux ?
Icare n'avait pas laché du regard l'enfant, qui tenait son doigt blessé. Il hésitait. En même temps, sans les yeux pour voir, c'était plus dur qu'autre chose que d'apprendre ce geste.Mais Icare lui apprendrait a le faire. Aussi bien sur ses propres doigts, que sur ceux d'un autre. Les ailes blanches de l'enfant allaient se teindre de la même couleur que celle des autres habitants de cette grotte. Malgré son peu de connaissance sur comment faire, le jeune enfant le fit... Icare ne put que sourire davantage en entendant le faible cri un peu retenu, et voyant une larme fugitive. Léo l'avait fait. Et puis, la petite main tremblante se dirigea vers lui, et ces quelques mots. Icare prit la main de l'enfant. rapidement et doucement, l'adulte posa son doigt sur l'articulation, histoire de se faire une idée de son état. Léo n'était pas aller assez loin. Il lui manquait quelques milllimètres, et cela aurait été bon. D'un geste net et rapide, le jeune général remit l'articulation en place. Il regarda l'enfant.
Icare posa l'une de ses mains sur l'épaule de l'enfant. Il le guida jusqu'ace qui lui servirait de lit. Un vieux matelas assez miteux et mité. Enfin cela suffirait pour l'enfant. Le forçant a s'y allonger, Icare s'assit a ses côtés.Regardant le petit blond, le général caressa doucement l'une des joues de l'enfant. Il pouvait être si bizarre quand il s'y mettait. Mêlé sadisme pur et douceur gênante... Se penchant doucement sur l'oreille de l'enfant, il lui marmonna quelques mots :
"Si j'étais toi, je dormirais, sans faire attention aux bruits en dehors."
Les bruits en dehors ? Les autres torturesqui étaient bien pires que ce que l'enfant avait eu. Icare lui, en avait parfaitement bien conscience, mais le petit ignorait encore cela... Et il risquait de le comprendre durant le courant de la nuit... Icare se redressa doucement. Jettant un coup d'oeil a son petit protégé, car malgré son traitement, il était un protégé d'Icare, le vieil humain s'approcha de la porte. Sortant une clé de sa poche, il ouvrit la cellule, et en sortit, eillant a bien la refermer derrière lui.
Regardant le gardien des geoles, il lui glissa a l'oreille qu'il faudrait apporter a manger au prisonnier, et que toute visite autre que pour ses repas et lui, étaient interdites. Cela aurait été fort dommage qu'on s'en prenne a lui... Déja que cela promettait en occupation... Le jeune homme se dirigea vers sa propre chambre.
[Vala, toi, tu restes avec Icare ^.^] | |
| | | Léo Dukas Disparu/Ecolier
Nombre de messages : 72 race(natifs)/origines(disparus) : Canadien Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: La peur de l'inconnu Ven 30 Juin - 19:37 | |
| Léo ne songeait plus à sortir d'ici, tout ce qui lui occupait l'esprit, c'était cette douleur à son doigt. Il avait tendu sa main vers Icare, tremblant, et avec raison. Allait-il lui arracher son doigt? Mais le garçon n'avait eut d'autre option. Ou plutôt, il n'avait songé à rien d'autre. Il aurait pu endurer la douleur et tenter de remettre son articulation en place lui-même à nouveau, mais il n'en avait plus le courage. Fatigué, épuisé, aveuglé par la douleur dans son jugement, il s'en remettait à cet homme étrange.
L'innocence de l'enfance était toujours en ce petit homme aveugle, surtout en ce moment présent. Lui qui pouvait paraître tant plus vieux que son âge quand il s'y mettait se sentait tout petit. La confiance l'abandonnait et le laissait avec sa peur. Pris par surprise, Léo sursauta lorsque Icare lui remit l'articulation en place. La douleur fut vive et rapide, un éclair de mal. Son doigt était toujours endolori, mais déjà, il y avait un certain soulagement. Le garçon baissa la tête et marmonna quelques mots, en tenant sa main dans l'autre, comme pour la protéger.
"Merci..."
Regretterait-il de l'avoir remercié? Voudrait-il toujours le remercier demain? Et les jours qui suivraient? Les jours qui suivraient... En auraient-ils vraiment plusieurs autres? Pas le temps de se creuser les méninges davantage, Léo fut guidé vers un matelas. Il se laissait faire à présent. Trop préoccupé par son doigt, il n'avait plus ni la force ni l'envie de lutter contre cet homme. Cet homme qui se faisait son guide. Il aurait put le laisser chercher son matelas seul, mais non, il l'avait prit par l'épaule et l'avait amené. C'était mêlant, ce changement de comportement, mais Léo ne le perçevait pas encore tout à fait. Son esprit était embrouillé, parfait pour le remodelage... "Si j'étais toi, je dormirais, sans faire attention aux bruits en dehors."
Les paroles du général calmaient Léo, alors si fébrile et agité. Et pourtant, c'était ce même général qui lui avait défait l'articulation, mais Léo semblait oublier rapidement. Son cerveau ne prenait plus le temps de gérer l'information avec soin. Léo voyait le général comme un bourreau un instant, et puis comme son sauveur.
Lorsque Icare sortit, Léo l'aurait presque retenu pour qu'il reste. Seul sur son matelas, il s'était recroquevillé, gardant son doigt au chaud près de son corps. Il ferma les yeux, mais les rouvrit rapidement, alerté par un bruit venant de l'extérieur. Un cri rauque, affreux. Léo referma les yeux et se berça d'avant-arrière, mais un nouveau bruit, encore pire que le premier, l'éveilla à nouveau. Dernière tentative, il ferma les yeux, se berça, et fredonna une mélodie quelconque, la première qui lui vint en tête, du Chopin évidemment. Quand les cris se faisaient plus forts, il fredonnait plus fort. Le manège continua un long moment. Des heures semblaient avoir passées lorsque Léo s'endormit. Ses rêves furent agrémenter d'une musique de fond, plutôt sadique.
Il s'éveilla très tôt le matin suivant, mais resta en boule. Il n'avait pas oublié les bruits de l'autre nuit, et encore moins le général. Son doigt lui faisait encore mal. Léo se redressa et s'assit sur le matelas, les genoux repliés et entourés par ses bras. Son esprit était plus clair ce matin. Crirait-il comme ces gens qu'il avait entendu? Il devait se méfier du général. Il ne devait pas se laisser berner par ses mots doux. Mais y arriverait-il? Il ne fallait pas se laisser écraser par la peur ni par la douleur... | |
| | | Icare Idalson Général ennemi...
Nombre de messages : 35 race(natifs)/origines(disparus) : Francais Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: La peur de l'inconnu Jeu 13 Juil - 17:31 | |
| Icare avait abandonné ainsi l'enfant, seul, dans les ténèbres du lieu, et ses horreurs... Il n'avait pas écouter outre-mesure ce petit mot de remerciement... Combien de temps encore le remercierait-il ? OH... bien peu... bien peu...
La nuit s'était écoulée, la matinée aussi... Le petit Léo avait été nourri a peu près convenablement, comme si la nourriture du lieu pouvait être convenable. Comestible quand la faim venait gronder les estomacs, mais elle était bien loin d'être excellentes...
le temps s'était écoulée... Preque calmement, si ce n'était les éternel cris... Et d'autres avaient été rugit. Visiblement, la personne qui avait rugit avait été dans un état d'une colère extreme a faire frémir tout être vivant... Et certains auraient préférer frémir de peur que le sort peu enviable qu'ils vivaient. Icare, car c'état bien lui qui leur avaient hurler dessus, les traitant d'une manière bien peu ravi, leur avait fait comprendre les gros ennuis qu'ils venaient non seulement de s'attirer concernant leur propre survie, mais toute celle du restes du groupe. Et ces abrutis -selons les propres termes d'Icare- n'avait pas été fichu de mettre la main sur un homme blessé et une gamine. Cette évasion unique en son genre était la première, et Icare comptait bien que ce fut la seule.
Sa mauvaise humeur s'était légèrement calmée quand les fautifs lui avaient servi de jeu. Ils étaient, pour l'instant encore en vie, mais pour combien de temps. Ni eux-mêmes, ni Icare ne pouvaient prédire le temps qu'ils leur restaient a vivre. Si la colère d'Icare se calmait rapidement, ils survivraient... Sinon... Laissant les fautifs dans un état tel que presque tout prisonnier pouvait envier son traitement, Icare passa devant les autres cellules. Son regard se posa sur celle qui contenait un petit garçon capturer la veille. Mettant sa mauvaise humeur de côté, Icare regarda le geolier, et recupera la clé de cette si petite et sombre pièce. Ouvrant doucement la porte, le jeune Général chercha du regard son petit prisonnier, et s'approcha de lui, après avoir pris soin de refermer la porte a clé.
"Bien dormi ? "
Il se doutait bizarrement que la réponse serait négative. Il était vrai que pour dormir, les geôles étaient bien loin d'être le meilleur des endroits. Avec le bruit des tortures avoisinantes... Icare esquissa un pâle sourire a ce si petit enfant qui n'allait plus grandir... | |
| | | Léo Dukas Disparu/Ecolier
Nombre de messages : 72 race(natifs)/origines(disparus) : Canadien Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: La peur de l'inconnu Dim 30 Juil - 2:34 | |
| [enfiiiiin, quand l'inspiration va (mieux...) tout va! ] Avant la visite matinale du général de l'armé ennemie, Léo s'était mit à songer à Iris, son fidèle compagnon, son précieux ami, son chien. Le garçon devait à tout prix savoir s'il était en vie. C'était la chose à laquelle il s'accrochait vraiment pour ne pas perdre la tête, pour ne pas se laisser aller dans cet enfer et perdre espoir. Si Iris mourait, à quoi bon lutter pour vivre! à quoi bon retourner à Fukeru? Léo n'avait pas de réponse. Nadou? Deunan? Althéa? Peut-être...mais il ces êtres qu'il aimait ne semblait pas être suffisamment convaincant aux yeux du jeune aveugle. En fait, il ne songeait pas à ces gens en ce moment. Et puis, aurait-il le courage de recommencer à vivre sans Iris? En sortant d'ici, pourrait-il passer par-dessus la mort de son chien et vivre comme avant? Réapprendre à vivre. Voilà une tâche difficile.
Léo avait peur. Déjà, se débrouiller ici sans ses yeux à quatre pattes était difficile. Il dépensait beaucoup plus d'énergie simplement à chercher, à analyser, tout. De plus, Léo s'inquiète d'un rien, il anticipe lorsqu'il entend quelque chose ou lorsqu'il tâte, il s'imagine toujours le pire et puis sa le tue. Toute une vie comme ça, à vivre angoissé parce qu'on ne sait rien de ce qui nous attend, non, il n'y arriverait pas. Et puis, c'est toute une vie qui l'attendait! Aux dernières nouvelles, c'était fort probablement l'éternité... Mission impossible. C'est pourquoi, lorsque Icare entra et s'approcha de lui, Léo demeura immobile, il restait de glace, plongé dans ses réflexions."Bien dormi?" Le garçon ne répondit pas, mais demanda plutôt une question à son tour. En réalité, il n'avait pas entendu la question de l'homme.
"Prouvez-moi que Iris est en vie."
Sinon quoi? Léo espérait de tout coeur une autre réponse à sa question sinon, il se retrouverait devant une impasse. Qu'est-ce qu'il ferait? Une crise de colère? Il serait violent, lui? C'est vrai qu'il l'avait déjà été avec le général... Aurait-il le courage de retenter sa chance? L'homme était fort plus habile que lui, se serait idiot..."Du calme, Léo. Vaut mieux faire usage des mots, tu ne sais pas où tu mets les pattes."*Papa...*
Voilà un conseil précieux que le père de Léo lui avait confié. Léo se l'était souvent remémorer, particulièrement quand on l'agaçait à l'école, ou partout ailleurs. Aujourd'hui encore, les mots de son père étaient frais en sa mémoire. Léo décida alors que quoi qu'il en soit de la réponse de Icare Idalson, il demeurerait calme. Il ne s'abaisserait pas à la violence physique. | |
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| Sujet: Re: La peur de l'inconnu | |
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