~Solitude étouffante~

[Après une très... Très longue absence...]

Malgré les nuages apparents et la pluie qui s'abattait sur ce monde, il faisait chaud, horriblement chaud... Sous sa toilette, Fubuki suffoquait. Elle ne savait pas quelle était la raison de cet étrange paradoxe.
Fubuki trainait, encore une fois, comme à son habitude, seule parmis cette forêt dense, les branchages arrivant de nulle part, la frictionnant au niveau des jambes et des bras, qui étaient mis à nus par son habit de ce jour.
Ses mains, touchaient chaques tiges et fleurs, decrivant leurs courbes; ses yeux, eux, caressaient les branchages, la douceur des fleurs ecloses, et puis l'horizon, rassurant et si lointain pourtant...

Malgré ce temps, Fubuki se sentait légère. Et puis c'est vrai, il pleuvait, ça ne pouvait que la ravir, c'était son petit plaisir, que de traîner sous la pluie. En plus, en ce jour il faisait chaud et non frisquet, raison de plus.
Tout ça lui donnait envie de sourire, oui, sourire, pleinement, sans se cacher, sans afficher un masque trompeur qu'elle affichait si souvent auparavant...
Elle qui était dans ce monde depuis un certains temps, qui l'avait parcouru maintes et maintes fois, il lui restait étrangère... Ses êtres, cette faune, cette ambiance, gardés tout leurs mystères pour elle.

Elle n'avait finalement, pas fait tant de connaissances, a part Althéa, la petite Nadou, et puis Ugetsu, qui lui avait disparu...
Cette disparition avait été douloureuse, mais Fubu s'en était remis, elle ne pouvait faire autrement... Maintenant qu'elle devait assumer Nadou...
Cette seule présence lui suffisait, même si cela ne lui aurait pas tant déplu que de faire de nouvelles connaissances. Elle avait tant à apprendre des autres, elle toujours rejetés auparavant. Ici elle prenait tout autre apparence que sur Terre. Les gens ne la jugaient plus comme avant, ne la regardaient plus comme avant, ne la traitaient pas.
Toute cette haine qu'elle avait accumulée jusqu'au jour d'aujourdh'ui, restait en elle bien sagement, et ne sortait que petit à petit, lors de ses mutilations, ses cris ou bien ses pleurs. Choses qu'elle s'affligaient, loins des regards, loin des moqueries, loin des autres... Bien trop blessants...

Elle decida de sortir de ses pensées et s'assoeir... L'herbe qui l'entourait, était parsemé de petites fleurs, couleur parme. Des fleurs que l'on aurait pu trouver nul part sur Terre. Rien que cette pensée faisait rêver Fubuki. Tant de gens auraient peur de se retrouver ici, mais tant de gens en rêvent, d'un tel monde... Quel camp choisir? A son habitude, Fubu aurait plutot choisi le côté péssimiste, triste, mélancolique, mais pour une fois, son esprit penchait plus pour le fait que tout ceci était fabuleux, et qu'elle devait profiter au maximum ce qu'elle vivait ici. Mais elle ne pouvait pas mettre à côté, que ce qui était arrivé à Nadou, la blessait, cela lui ferait tellement de bien de retrouver sa vrai mère... Mais si seulement cette maman faisait plus attention à sa fille, peut être cela ne serait jamais arrivé... Qui sait... Fubuki, elle ne savait plus, toutes ces pensées se bousculait dans sa tête, provoquant une légère migraine, qui passa vite, avec l'arrêt de la pluie, étrangement...
Le silence ce fit dans le coin tranquille où Fubu se trouvait.

<<Tout est bien calme ici...>>

L'air commencait à devenir lourd, pesant... Les yeux de Fubuki piquaient. Etaient-ce les pensées tristes qui se faisaient ressentir ou bien quelque chose dans l'air qui la gênait? Surement un peu des deux, même très certainement. Malgré cela, la jeune femme ne voulait pas quitter son endroit acquis. Elle y était bien, malgré ces larmes qui coulaient sur ses joues pâles et blessées. Ils fallaient vite qu'elles séchent, car Fubu ne voulait pas montrer tant de tristesse à Nadou, mais plutôt quelqu'un de fort, de resistant. Chose que Fubu tentait d'être depuis de très nombreuses années, et même ceci sur Terre auparavant.

La solitude la gagnait, c'est vrai que maintenant que sa vie s'était construite autour de Nadou, elle avait eu l'habitude de compagnie, mais lorsqu'elle n'était pas avec elle, tout était si calme, mais si triste au fond... Une présence aurait été si bonne... Elle imaginait que quelqu'un allait arrivé, entre les feuillages, et qu'elle allait enfin faire de nouvelles connaissances. Mais tout ceci n'était que des songes... Aucune silhouette à l'horizon, aucun bruit suspect... Seulement le souffle du vent, qui ryhtmaient la danse des feuillages des grands arbres aux alentours...